16 août 2012

Parce que... branche ton réveil, demain y'a job !

Allo les gens !

Bon, je sais, j'suis moyennement assidue du blog en ce mois d'août montréalais. Et je ne vous ai pas encore parlé de la poutine, du fromage à 10 000$ le kilo, des chips goût barbecue vendues en pharmacie, des subtilités du langage québécois pour les non-initiés... Je sais, je sais, je suis impardonnable.

Au programme très bientôt, introduction linguistique à la Québéquie


Mais j'ai une bonne excuse pour ces derniers-jours.
Fini la grasse mat, les douces errances à vélo et le bouquinage sur le balcon, tout du moins les jours de semaine. Et surtout, fini les visites quotidiennes de site d'emploi et les "petites" pointes de stress qui vont avec (en tout cas, j'espère pour un bon moment).

Ça y'est, depuis le 6 août, je travaille. Oui oui oui !
Après 3 mois de recherche (dont un premier mois de procrastination et de glandouille post-atterrissage, faut bien le dire...), une trentaine de candidatures et 4 entretiens, ça y est, j'ai une job !
Aujourd'hui je termine ma deuxième semaine en tant que coordonnatrice de production dans une agence de photographes. Je suis embauchée à temps plein, en poste permanent, ce dont je ne suis pas peu fière pour une première expérience québécoise.

Et ma job (oui, en français québécois on dit une job), ça consiste en quoi ? Tout un tas de trucs de coordination : échanger avec les clients pour comprendre ce qu'ils veulent comme photos, pour le site Internet, des magazines ou autre, leur construire les bons devis (qui font rentrer des sous dans la boîte, hein), organiser les shootings, gérer les équipes (photographes, assistants, maquilleurs, directeurs artistiques...), coordonner la post-prod, les retouches photo... et puis plein d'autres choses qui doivent faire qu'au final tout le monde est content.

Les clients : des sociétés pas super "glamour" comme des fonds d'investissement et des trucs bancaires (que je comprends pas trop bien leurs activités), mais aussi des grands clubs sportifs comme les Canadiens (LA big équipe de hockey, et dire qu'au Québec le hockey est LE sport national est un euphémisme) et puis ce qui m'intéresse le plus, des agences créatives, des chaînes TV, des organismes culturels... C'est varié, donc. Je crois que je vais aimer.

Et puis, point non négligeable, les locaux de l'agence sont vraiment très très cool (avec un grand studio photo, un bureau-loft plein de lumière et des canapés tout mous)... et l'équipe l'est tout autant. 4 employés + 1 patron : little teams keep up the good work !

Évidemment, je dois faire mes preuves, ne pas crier victoire, parce qu'ici comme ailleurs, rien n'est acquis (et puis j'ai entendu quelques histoires de gens virés du jour au lendemain, sans préavis et sans "vraie" raison. Il y a bien des trucs légaux qui protègent les employés, mais en Amérique du Nord, les contrats sont plus souples, côté employé comme côté employeur...)

Mais... un jour après l'autre ! Aujourd'hui, je suis vraiment contente de travailler dans cette agence et tout roule, je prends mes marques et ça avance bien.

D'ailleurs, trêve de blabla (désolée pour la longueur de ce post, je suis toute excitée par ma nouvelle job), j'm'en vais aller rejoindre ma couette, parce que c'est pas le tout, demain 8h30*, au boulot !

À très vite !

(* oui, 8h30. Ça change des habitudes parisiennes... mais c'est pour mieux finir normalement à 17h30 et ça, ça change en très très bien! Et oui, je sais, dans 3 mois je lutterai comme une damnée pour émerger avant 7h du mat... je sais, je sais...)

5 août 2012

Parce que OSHEAGA !

Hey allo ! 

L'été montréalais suit son cours... vendredi dernier, c'était le début du festival Osheaga 2012.

Avec mon amie Julie, on a enfourché nos vélos pour rejoindre l'île Sainte-Hélène et à 16h, on est arrivées sur un site immense et déjà envahi par la foule, plus de 40 000 personnes ce jour-là. On a d'abord flâné un peu de scène en scène, retrouvé Marie-Eve (notre voisine à notre ancienne adresse) avant d'imiter un bon nombre de festivaliers en nous étalant dans un coin à l'ombre comme des carpettes (ouais, l'été à Montréal, c'est décidément pas de la gnognotte, comme souvent il faisait plus de 30°C). On a jeté une oreille au concert des Dum Dum Girls (j'adore leur dernier album mais là le son était tout bizarre avec une guitare hyper saturée qui faisait mal aux oreilles, beaucoup de gens sont partis) puis à celui de Birdy Nam Nam.

Laurent nous a rejoint après sa journée de boulot (grâce à un gros coup de bol, d'ailleurs, parce que nos deux portables déraillaient complètement, sûrement une histoire de réseau saturé. Impossible de s'appeler ou de s'écrire, Laurent pestait de son côté, moi du mien... mais heureusement, en à peine 30 minutes, on est tombés l'un sur l'autre, parmi des milliers de personnes. C'est bien foutu la vie quand même).
Puis la soirée est passée trop vite : le concert de Florence + The Machine, vu de loin, puis un concert des Islandais Sigur Ros complètement planant, et enfin celui de Justice : un enchaînement de gros tubes, un son parfait, une foule en extase, j'ai rarement dansé et sauté autant devant une scène. Qu'on adhère ou pas (pour diverses raisons), ces 2 mecs ont la classe sur scène, y'a pas à dire. 

Osheaga en résumé (enfin, sur une journée) : 
  • du grand, du gros, du lourd, tout pareil que les Vieilles Charrues ou le Sziget à Budapest
  • des billets épuisés avant même le festival (85$ par jour, 220$ le pass 3 jours)
  • des concerts bof, des concerts bien et deux gros concerts fabuleux
  • c'est tout plein de filles blondes et bronzées, 20 ans, taille 36, micro-short et bikini (divertissement hautement intéressant pour l’œil mâle... suivez mon regard)
  • tout plein de garçons tatoués et bronzés (qui eux aussi ont trop chaud, alors ils se promènent torse-nu, l'oeil vif, le poil brillant. Chacun son divertissement hautement intéressant, y'a pas d'raisons).
  • des longues files d'attente pour atteindre son Graal (au choix : de l'eau potable /un hot-dog / une bière / une poutine en barquette / une cabane à pipi) 
  • de la verdure au sol, et un doux parfum de verdure dans l'air, avec des gens qui rient tous seuls. C'est beau d'être heureux.
  • à minuit, un champ de gobelets en plastique (ils doivent bien se marrer, les bénévoles, le lendemain à 6h du mat')

Voilà, Osheaga, c'était bien. Et Laurent a pris des photos, merci Laurent !

Le site Jean Drapeau, sur le fleuve Saint-Laurent.
Des grands jets d'eau pour arroser la foule sous un soleil de plomb

Birdy Nam Nam, la french touch
Comment remplir sa bouteille en 50 minutes sous un tuyau plein de p'tits trous

Oyé Oyé, qui veut d'ma Budweiser bien fraîche ?

L'incendiaire Florence Welch et sa Machine
Sigur Ros...
... et la grand-messe Justice
Bon début de semaine, les amis, et à très vite (que je vous présente nos amis à quatre pattes montréalais).

26 juillet 2012

Parce que... welcome to la Cabane au Canada !

Allo !

Vendredi dernier, c'était pendaison de crémaillère dans notre nouveau chez-nous de La Petite Italie. Une douzaine de copains et nouvelles connaissances, du grignotage, un peu de musique, des bières et quelques bonnes bouteilles de vin, c'était bien bien bien chouette. Merci Soazic, Julie, Audrey, Laurent, Tom, Marie-Ève, Thomas, Aurélie, Marianick, Jon, Fabien, Akira et la petite Natsuko pour votre présence !

Et comme on pense beaucoup à nos familles et amis de l'autre côté de l'Atlantique, et que ça fait déjà presque un mois qu'on a emménagé, il était temps que je propose une petite visite de notre cabane au Canada, non ?

Alors... petit escalier en colimaçon, premier étage : en rentrant dans l'appart, un grand couloir avec à gauche, notre chambre, bien éclairée le matin. La peinture est un peu étrange, bleu-vert clair, mais on s'y fait.  

Au fond du couloir, on entre dans le (tout petit) salon, avec la cuisine dans le prolongement. C'est encore un peu vide, surtout les murs... le temps de se poser tranquillement. Sur la droite, c'est la porte de la salle de bains (que je n'ai pas prise en photo, c'est pas super-glamour une salle de bains : c'est tout neuf et immaculé mais ça reste une baignoire, des toilettes et un lavabo, quoi.)
 

Oui oui, le petit cerf déniché en Hollande a traversé l'Atlantique après deux années de bons et loyaux services sur un mur parisien (pour ceux qui trouvent ça toujours aussi étrange, j'assume le kitsch de l'objet). À droite, l'exemple typique du chat malheureux et perturbé par son expatriation.

Enfin, la pièce qu'on adore dans cet appart : la cuisine. De la lumière, de l'espace pour cuisiner, poser son ordinateur, faire de la peinture, boire des coups entre potes, dîner à 6 autour de la grande table...


Ci-dessus à gauche, l'étagère à épices bien repeinte et bien remplie. À droite, 2 petits machins en pâte à modeler (toute ressemblance, de près ou de loin, avec les occupants des lieux serait purement fortuite). Ah, et le p'tit truc vert près des bonhommes est une œuvre de l'amie Soazic (amazing, isn't it ?). Et en bas, LE poêle (ici on dit comme ça, pour les plaques et le four). Année de fabrication : 1982. Une bonne vieille bête vintage, increvable qu'on nous a dit (pour le moment ça marche, pas comme le frigo tout aussi vintage...)


Le balcon (côté cuisine), en plein soleil de midi jusqu'au soir...


 
Et la vue du balcon (en bas il y a une cour, en haut le ciel, les arbres, les écureuils... c'est pas bon, ça ?). Et ci-dessous, quelques petits détails de notre chez-nous qui commence à nous ressembler.

Voilà... welcome home. 

Et pour meubler cette charmante cabane ? Eh ben là, on a eu beaucoup de bol, ou plutôt on a le bol d'avoir des copains vraiment chouettes. Un couple d'amis rencontré lors de notre séjour l'an dernier, et qu'on voit régulièrement depuis notre retour, a décidé à la mi-juin de rentrer en France (des histoires de visa, de travail...). Bref, un départ impromptu, pas vraiment prévu, pas le temps de vendre les meubles. Et un camion de déménagement déjà réservé (sachant que tout le monde déménage autour du 1er juillet au Québec, imaginez combien de temps à l'avance il faut réserver son 12m3...). 

Bref, ils ont généreusement pensé à nous. Et c'est comme ça qu'on a hérité, pour une très vile somme, d'un bon nombre de meubles et d'objets. Et qu'on a transporté tout ça avec le camion juste avant le 1er juillet. Timing parfait. Amis parfaits. 

Depuis, on a rajouté quelques trucs, dont les électros, un lit (acheté chez des gens qui habitent à 2,5km de chez nous, lit qu'on a transporté à pied avec nos petits bras, c'était... épique). On essaye d'avoir un endroit où on se sent bien, sans trop nous encombrer de choses inutiles parce qu'on ne sait pas vraiment où on sera dans un an.

Sur ce... amis de Paris et d'ailleurs, si vous souhaitez venir vous vautrer sur le futon du salon et que vous apportez dans vos valises une dizaine de saucissons (dont 3 aux noix) et 2kg de Morbier, vous êtes les bienvenus. C'est pas bien grand, mais la cantine n'est pas mauvaise et on y dort bien. 

À tantôt !

24 juillet 2012

Parce que... en bicycle Simone !

Allo ! Comment ça va tu ?

Hier après-midi, j'avais envie de lever un peu le nez de mon ordinateur (des annonces d'emploi, des lettres de motivation et autres amusements très sympathiques du même genre) et d'aller profiter du soleil, les pieds dans l'eau... Hop, en selle ! Mon plan farniente s'est plus ou moins volontairement transformé en une longue ballade à vélo, d'une trentaine de kilomètres (quand on ne sait pas vraiment où est la plage et qu'on se perd à moitié au retour, forcément...)

Voilà un p'tit plan de Montréal avec mon trajet, c'est peut-être pas très intéressant, mais si ça peut permettre de visualiser comment la ville est fichue... ça mange de pain, hein.

Et quelques photos en passant...

Si tu cliques sur la photo tu verras mieux, j't'assure.
En descendant vers le fleuve, j'ai hésité entre aller à la plage aménagée sur le Vieux-Port (mais baignade interdite à cause des courants) et celle du Parc Jean-Drapeau, sur le Saint-Laurent... va pour le Parc! Pour se rendre sur les petites îles Sainte-Hélène et Notre-Dame, on traverse le pont Jacques-Cartier qui enjambe le Saint-Laurent (le pont fait presque 3km, il va jusqu'à la ville de Longueuil, sur la Rive Sud). Là le ciel annonçait l'orage mais la vue sur le centre-ville est vraiment belle. Faut juste bien tenir son appareil photo parce que ça remue sévère quand il y a des gros trucks qui passent (les Québécois ne disent pas camions, ils disent trucks.) 


Cette piste de bitume bien propre, là, c'est le circuit Gilles Villeneuve (père de Jacques) où se déroulent des courses mondiales comme le Grand Prix du Canada. Que diable fichais-je donc, avec mon petit bicycle rouge, sur un circuit de F1, me demandez-vous ? C'est comme ça que j'ai rejoint la plage, je ne sais pas s'il y avait un autre chemin,  en tout cas c'était bien marrant de rouler entre les tribunes et de passer la ligne d'arrivée.


La fameuse plage. Alors oui, quand t'es Bretonne depuis 36 générations et que t'as été habituée à faire trempette dans l'Atlantique avant de savoir marcher... forcément ça ressemble moyen à ce que t'entends par "plage" (et je rajouterai même que je suis jalouse de vous tous, là, qui publiez sur Facebook des photos de vos orteils de juillettistes sur les plages de Quiberon, Calvi et Plouhinec... c'est moche de narguer). 
Bref, c'est pas les Caraïbes ni le Golfe du Morbihan, mais il y a du sable, quelques goélands et l'eau est bonne (la température, qui est bonne... je la boirais pas, hein...). Et ô bonheur de pouvoir faire quelques brasses quand le ciel est lourd et que tu cuis sur le sable !

Après ma petite trempette, je n'ai pas traîné, en vélo Simone direction la maison. Sauf que je me suis à moitié paumée à la sortie du circuit de F1, et le pont que j'ai pris pour rejoindre l'île de Montréal m'a fait faire un sacré détour. Et une belle ballade à vélo, finalement. 

À tantôt les amis !


15 juillet 2012

Parce que des images, du soleil, une nouvelle adresse et des journées trop courtes

Salut les gens ! Ça va tu bien ?

Déjà le 15 juillet... Presque deux mois et demi que nous avons débarqué en terre québéquienne avec nos valises et la Baronne Von Kroquettas dans sa cage en plastique. Ça peut paraître cliché, mais... les semaines passent vite, tellement vite dans cette nouvelle ville, cette nouvelle vie! 
Hop, quelques images complètement en vrac pour vous donner un aperçu de ces derniers jours (ou plutôt semaines, vu la régularité de mes posts...) 

À gauche, un bar tout près de notre nouvel appart, le 1er juillet, jour de notre déménagement mais aussi de la finale de l'Euro 2012. Pour préciser, nous vivons désormais dans le quartier de la Petite Italie, au paradis de la pizza, des pasta et de l'espresso (au moins une trentaine de restos et autres commerces italiens à 500m à la ronde). Bref, Espagne 4 - Italie 0. 
Les supporters espagnols se sont fait un malin plaisir de défiler en voiture en klaxonnant et en agitant des drapeaux dans les rues du quartier italien. Je vous laisse imaginer l'ambiance... 
Et puis à droite, la Baronne Twiggy Von Kroquettas, toujours le 1er juillet, totalement traumatisée par le déménagement... 

En parlant de déménagement... non, pas encore de photos de notre nouveau manoir (OK, c'est un 3 pièces, d'accord). C'est encore un peu le chantier, même si j'ai déjà repeint le salon, une partie de la chambre et arrangé quelques bricoles. Visite très bientôt, avant qu'on pende la crémaillère vendredi prochain ! 


Ça, c'était le 27 juin, dans les locaux de l'Union Française de Montréal. La Citim (une asso d'intégration professionnelle pour les immigrés, j'en parlais début juin quand j'ai suivi une session chez eux) organisait une soirée avec quelques groupes pour la Fête de la Musique, me demandant d'en être la "photographe". Cinq heures de photos, des rencontres, une bien bonne soirée !


Session piscine au Parc Laurier avec Soazic (une Bretonne-Parisienne arrivée à Montréal presqu'en même temps que Laurent et moi, avec qui je passe de chouettes moments). Il y a plusieurs dizaines de piscines extérieures dans Montréal, bien propres et sécurisées pour les schtroumphs en brassards Mickey, et gratuites en semaine... franchement "pas pire" quand il fait 30°C ("pas pire", ici, ça se rapproche pas mal de "ça déchire"). 


Carrefour Dentaire de Montréal, round 2. Après un passage pour Laurent en juin (la dent en moins, tout ça...), à mon tour d'avoir le droit à la seringue et à la fraise, malgré le chantier de réhabilitation effectué à Paris. Un plombage qui vieillit, des vilaines bactéries qu'en ont rien à foutre du dentifrice = une carie bien douloureuse. 1h10 sur le fauteuil (merci Laurent pour le soutien moral et la photo-souvenir...) et 250$ plus tard... Bon, je précise qu'on se sent super bien accueilli, il y a une assistante en permanence pour être bien confort, on a des lunettes de soleil pour pas se brûler les yeux à la lampe bionique, l'anesthésie est béton (ça gèle pas que la dent, j'ai pas senti mon oreille pendant 5h) et le résultat est vraiment nickel. Enfin... c'est bien sympa, mais touchez du bois pour qu'il n'y ait pas de 3e round, faudrait pas exagérer...


Photos anecdotiques, juste le nom, la déco et les propriétaires du magasin "Elvis" qui nous ont bien fait marrer avec Laurent. On y a acheté combo four + plaques électriques et notre frigo d'occasion (et quand je dis occasion, c'est à peu près 20 ans d'âge). Ici, le neuf est franchement cher, et l'électroménager vendu par des particuliers, il faut une voiture pour le transporter (ou plutôt un camion, vu la taille nord-américaine des frigos). Donc, occasions en magasin, livraison incluse, chez le très réputé Elvis. Tout irait bien si le réparateur du frigo n'était pas déjà venu 2 fois en 2 semaines... Rigolez pas, merci. 
 
Hier soir, dîner au Pho Tay Ho, un resto vietnamien à 300 mètres de chez nous. La façade ne paye  pas de mine, on n'avait pas vraiment remarqué l'endroit en passant devant plusieurs fois, alors merci Tom et Jo pour le tuyau! Bô Bun au porc grillé, vermicelles de riz, rouleaux impériaux et grosses salades... Qualité et quantité, service super rapide, addition modeste... pas étonnant qu'il faille faire la queue pour avoir une table. Je sens que ça va devenir notre cantine des soirs de semaine !

Été à Montréal = chaleur = shorts, tongs, ventilateurs et sorbets obligatoires ! Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie, mais il paraît qu'en France, surtout dans la partie nord, c'est pas trop ça, niveau soleil, depuis quelques temps... Il est juste resté bloqué de l'autre côté de l'Atlantique et nous chauffe un peu plus chaque jour, à coups de 30... 32... 35°C... Le bronzage québécois, testé et approuvé !


Voilà pour les quelques images et anecdotes : le temps passe vite et on ne s'ennuie vraiment pas !

Même si, de mon côté, pas encore de job. Ça commence à être un peu long, sans être réellement inquiétant (je précise que ce n'est pas moi qui essaie de me rassurer toute seule, je ne suis pas très douée pour ça, ce sont plutôt les gens autour de moi qui m'expliquent que dans le petit monde de la production audiovisuelle,  1 mois et demi de recherche c'est peu, que c'est le réseau qui me donnera un coup de pouce... et le réseau, ça se tisse petit à petit). Bref, ces derniers jours, j'ai passé une bonne partie de mon temps à envoyer des CV et essayer de "tisser des liens"... Quand le temps me paraîtra un peu trop long, j'envisagerai une alternative... la suite au prochain épisode. 

Allez, prenez bien soin de vous, ressortez vos K7 de Roch Voisine (ok, il n'est pas de Montréal, mais le Nouveau-Brunswick c'est pas bien loin) et à la prochaine !

Télé 7 Jours version québécoise, en vente dans toutes les pharmacies


(ps : dites, les amis, je ne sais pas qui vient me lire par ici, alors n'hésitez pas à passer le bonjour dans les commentaires, par mail ou sur Fessebouc, ça me fera bien plaisir).

(ps bis de dernière minute : de retour d'un pique-nique dominical avec de nouvelles connaissances, un constat s'impose. Ne jamais oublier de sac-poubelle sur son balcon. Les écureuils (ou les ratons-laveurs, au choix) sont des morfales. Y'a du pain rassis, des épluchures et des bouts de sac-plastique partout sur notre balcon.)



7 juillet 2012

Parce que les journées passent vite, tabarnak !

Allo les gens ! 
Oui, deux semaines sans post...  
Non, je ne compte pas laisser ce blog mourir à petit feu, promis. 

C'est simplement qu'avec Laurent, on a emménagé dans notre home sweet home le week-end dernier. Et chacun sait qu'un emménagement, ça prend un peu de temps : en plus de nos quelques (grosses) valises ramenées de France, on a posé des meubles, des cartons, plein de trucs chouettes pour se fabriquer un bon p'tit nid. Il y a eu les quelques achats pour s'équiper, la peinture des murs (je sens que je suis prête à décrocher le diplôme de peintre en bâtiment, ouais ouais), la rencontre de nos (très) sympathiques voisins, une soirée avec une formidable Bretonne autour d'un barbecue...

Pour l'instant, pas encore de connexion Internet à l'appart : comme tout le monde déménage en même temps au Québec, le 1er juillet, il faut vraiment faire la queue et être patient pour les ouvertures de ligne. Alors il faut que je promène mon ordinateur dans les cafés pour rester un peu connectée... mais dans quelques jours, monsieur le gentil installateur du câble sera passé et je pourrai donner un peu plus en détail des petites nouvelles montréalaises.

Portez-vous bien et à la prochaine !

24 juin 2012

Parce que le week-end, des spectacles, de la musique et du Soleil

Allo les gens ! Ça va tu bien ?

Bon... je n'ai pas vraiment donné de nouvelles depuis quelques jours (à part des histoires d'écureuils et de dents), alors je préviens, ça va être un long post, tout dans le désordre.
  • Le côté sérieux, d'abord : quand il ne se fait pas enlever des dents, Laurent bosse, bosse, bosse sur les plans d'un blockbuster dans son bureau climatisé (ça a son importance quand la canicule sévit à l'extérieur et que le cerveau humain s'apparente à celui d'un mollusque sous Lexomil).
  • De mon côté, la quête d'une job continue (oui, on dit unE job, pas un job, comprenne qui pourra). Je ne vais pas raconter ma recherche en long et en large, ce n'est pas bien passionnant. J'ai juste compris rapidement que le milieu de la production de films à Montréal fonctionne de la même façon qu'à Paris : bouche-à-oreille, relations, recommandations. Premier entretien la semaine dernière, bon contact, pas de fausses notes... mais raté, le poste va à une personne qui connaît déjà bien le milieu publicitaire québécois. Je continue de postuler en agences de pub, maisons de production (mes candidatures spontanées atterrissent sans doute directement dans les archives, mais qui ne tente rien n'a rien)... en espérant obtenir le bon job avant la fin de l'été ! Croisez les doigts pour moi !
Et comme y'a pas que le travail dans la vie...
  • Retour 2 semaines en arrière : avec notre ami Thomas, de passage à Montréal, et Soazic, rencontrée en formation-emploi, on est allés au PikNik Electronik sur l'île Jean Drapeau, face au Vieux Port. Facile d'y aller à vélo, on traverse le pont Jacques Cartier qui enjambe le fleuve Saint-Laurent (et d'où la vue sur la ville est époustouflante). Le PikNik Electronik, c'est un rassemblement en plein air tous les dimanches de fin mai à début septembre : plusieurs scènes de DJ, un grand dancefloor sous une sculpture géante, des zones tranquilles au bord de l'eau avec bars, snacks, animations... Blablabla, grignotage... on n'a pas dansé mais ce n'est que partie remise !
Comme je n'avais pas mon appareil, quelques photos du Net. Le monsieur en T-Shirt rayé, c'est DJ Creator, bien connu de la scène montréalaise, et aussi collègue de Laurent. Crédit photos Jamie Coveny ©

  • Le samedi suivant, après une aprem à vélo sous le soleil (avec une pause Chez José, qui fait des jus de fruits merveilleux), on est allés faire un tour à La Rue Kitétonne, un petit festival d'arts de rue : une tiède soirée d'été, des peintures d'enfant au sol, des musiciens, des magiciens, un spectacle d'équilibristes déjantés... une douce soirée, en somme, et quelques photos prises par Laurent :
  • Le lendemain, dimanche soir, on est passés à notre future adresse (où en emménage le 1er juillet) pour une visite express avec notre mètre-ruban, avant de rejoindre Tom pour un bon barbecue au Parc Lafontaine (Tom est un copain rencontré en septembre dernier, en faisant du Couchsurfing chez lui et sa copine Jo, j'en parlais récemment quand on les a revus autour d'un café au Couteau). Tom et Jo ayant décidé inopinément de quitter le Canada, ils vident leur appart en vitesse... et ont pensé à nous :-) J'en reparle vite !
  • Vendredi soir (avant-hier), on est allés applaudir Jon qui jouait en solo au Festival Fringe (à Paris, en mars dernier, on a accueilli Jon Cohen sur notre canapé en Couchsurfing alors qu'il faisait un tour d'Europe avec sa guitare, ses claviers et ses pédales de loop, on s'est bien marré et c'était évident qu'on se reverrait).
  • Enfin hier soir, samedi... Amaluna ! Le Cirque du Soleil est actuellement en représentation sous un immense chapiteau sur le Vieux Port de Montréal. On hésitait à y aller, rapport au prix des billets (pour être face à la scène, il faut compter autour de 100$), mais on nous en parlait comme d'un spectacle à ne pas rater (et comme il y avait une petite réduc... et que je n'avais pas eu de cadeau pour mon anniversaire...héhé...). À la sortie : 2h30 de spectacle sublime, des costumes incroyables, des éclairages et une mise en scène parfaits, des musiciens en live et en enchaînement de numéros à la fois poétiques et surprenants. Oui, c'est cher, mais oui, ça vaut le coup de sortir son portefeuille. Quelques images de presse, les photos étant interdites pendant la représentation : 
Crédits : Cirque du Soleil©, Annick de Carufel pour Le Devoir©, Laurence Labat©

Allez, je ne m'étale pas plus et vous laisse avec quelques polaroïds en vrac... Portez-vous bien et à la prochaine !